Partie 3 : Kosen rufu et la paix mondiale
Chapitre 21 : Une vie consacrée à kosen rufu [21.8]

21.8 La Soka Gakkai est un monde magnifique et une source d’inspiration et d’encouragements

Évoquant l’avenir de kosen rufu, dans cent ou deux cents ans, le président Ikeda souligne ici l’importance de former des individus qui possèdent une philosophie et une compassion profondes et peuvent contribuer au bonheur de l’humanité.

Dans l’un de ses écrits, Nichiren déclare : « Même une seule graine, lorsqu’elle est plantée, se multiplie. » (WND-II, 602) Un effort entrepris par une seule personne, même si rares sont ceux qui le remarquent d’emblée, peut finalement produire des résultats impressionnants.

J’agis toujours par tous les moyens possibles pour kosen rufu, en regardant vers le futur, dans une perspective de cent ou deux cents ans.

Nous plantons des graines dans tous les domaines d’activités humaines, qui donneront un jour de grands arbres et s’épanouiront sous la forme de fleurs magnifiques. C’est pourquoi il ne sert à rien de se laisser ballotter par les conditions et les événements actuels, qui ne cessent de changer.

Nichiren écrit : « De même que toutes sortes de plantes et d’arbres sortent de terre, les divers enseignements du Bouddha sont tous propagés par des êtres humains. » (Écrits, 62) Dans le contexte de notre mouvement, ce passage signifie que tout dépend des individus. Pas des biens ou des bâtiments. L’éducation, la paix et la culture dépendent en définitive du nombre de personnes que nous pourrons faire apparaître et qui œuvreront activement à les promouvoir.

Mon maître, Josei Toda, soulignait toujours que le développement de personnes de valeur était essentiel. Nous discutions souvent ensemble de l’avenir de kosen rufu et partagions la même vision : la Soka Gakkai allait devenir un mouvement magnifique, source d’inspiration et d’encouragement.

Le mouvement de la SGI réalise la grande action sans précédent de développer et de renforcer des êtres humains en se fondant sur la philosophie suprême et sur l’esprit de compassion du bouddhisme de Nichiren. Ce n’est pas simplement l’organisation qui importe. Former des êtres humains est ce qui compte le plus.

La progression de la transmission de la Loi merveilleuse dans le monde dépend de notre capacité à former des personnes qui prendront l’initiative d’agir en première ligne dans ce sens. J’aimerais déclarer clairement ici que chacun de vous est une personne de ce type, un noble pionnier de notre mouvement.

Nous sommes engagés dans une entreprise à très grande échelle, qui se déploiera au cours des dix mille ans et plus de l’époque de la Fin de la Loi. C’est une entreprise monumentale, visant à ouvrir largement la voie de la paix et du bonheur pour toute l’humanité, à partir du principe suprême de la Loi merveilleuse.

Ils sont encore bien nombreux ceux qui, dans le monde, n’ont pas connaissance de ce grand enseignement. On ne peut pas l’acheter, aussi riche soit-on. C’est l’unique et ultime loi de l’univers. Et c’est seulement si nous nous fondons sur cette loi que pourra vraiment apparaître l’aube de l’humanité. Il n’y a pas de plus grande tâche, pas de mode de vie plus significatif.

Au cours de ce long voyage, il est parfaitement naturel de rencontrer parfois des obstacles et des difficultés. Grâce aux difficultés que nous rencontrons, nous pouvons nous développer et savourer la joie exaltante de les surmonter. Et, quand nous luttons avec une foi courageuse et pure, toutes ces difficultés se transforment en une source de bienfaits et de bonne fortune et deviennent des tremplins pour créer un avenir encore plus brillant.

Extrait d’un discours prononcé à une réunion générale de la SGI, Tokyo, le 22 septembre 1988

La sagesse pour créer le bonheur et la paix est une compilation des écrits de Daisaku Ikeda sur une base thématique.