Partie 3 : Kosen rufu et la paix mondiale
Chapitre 23 : Chérir chaque individu [23.12]

Se concentrer sur chaque personne, créer des ondes de dialogue et d’encouragements qui se propagent constamment d’un individu à l’autre, telle est la formule pour un développement éternel de kosen rufu.

Nichiren écrit : « Un proverbe populaire dit que “un est la mère de dix mille”. » (Écrits, 132)

Un seul individu peut sembler négligeable et sans importance, mais chacun est la « mère » ou la source qui peut permettre le développement d’une multitude de personnes.

Nichiren dit aussi : « […] une goutte du grand océan contient en elle-même les eaux de tous les fleuves et rivières qui s’y jettent […]. » (Écrits, 147)

D’abord, un seul individu rencontre la grande Loi véritable et s’y éveille, puis il s’élance courageusement pour agir et apporter des bienfaits aux autres, les rencontrer et leur parler du bouddhisme. N’oubliez jamais que cet effet d’ondes d’une personne à une autre est la source d’une expansion illimitée de kosen rufu, et que c’est grâce à de tels efforts assidus que l’histoire de kosen rufu se poursuivra éternellement.

Chérir chaque individu ‒ telle est la tradition indestructible de la Soka Gakkai. Nous nous soucions de chaque personne qui souffre, mettons tout notre cœur à dialoguer avec elle et faisons tout notre possible pour l’encourager. Vous, les jeunes de notre mouvement, devez tout particulièrement garder à l’esprit cette tradition.

Les responsables qui se contentent de prononcer de beaux discours devant de grandes assemblées, mais ne s’emploient pas à faire des efforts terre à terre, en donnant par exemple des orientations dans la foi et des encouragements personnels, ne sont pas de véritables responsables, et ils ne pourront jamais l’être tant qu’ils conserveront cet état d’esprit. Si ce type de responsables devient prédominant dans notre organisation, l’esprit de la Soka Gakkai périra.

Nous devons veiller à ce que la tendance à l’autoritarisme et aux intrigues ne s’impose pas dans notre organisation. Je veux que vous gardiez profondément à l’esprit que la véritable pratique bouddhique consiste à donner des encouragements et à faire de tout votre cœur des efforts pour soutenir les autres, un à un.